SUD éducation dénonce le scandaleux silence de l’éducation nationale face au travail qui tue

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Communiqué de la fédération SUD éducation
vendredi 27 septembre 2019

 

Nous avons appris le suicide d’une directrice d’école à Pantin, Christine Renon. Nous souhaitons à notre tour présenter nos condoléances à la famille et aux proches. Il est essentiel de rappeler ici le devoir de protection des agent-e-s qui incombe à l’administration. Comme le prévoit le Code du travail, l’Éducation nationale a des responsabilités et se doit en tant qu’employeur de « prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs ».

L’école n’a été fermée que le jour où le corps de notre collègue a été découvert. Lors de l’hommage qui lui a été rendu, aucun-e représentant-e de l’institution n’a daigné se présenter : ni DASEN, ni IEN, ni ministre. Jean-Michel Blanquer n’est même pas capable dans son message écrit tardivement sous la pression médiatique sur Twitter de reconnaître la réalité pour ce qu’elle est : le suicide d’une agente sur son lieu de travail en raison de ses conditions de travail.

Pourtant, Christine Renon établit elle-même clairement les responsabilités de l’administration dans le dernier courrier. Elle pointe l’autoritarisme, l’infantilisation, l’humiliation, l’intimidation, les pressions hiérarchiques qui affectent le travail des personnels. La souffrance au travail existe bel et bien, souterraine et culpabilisante. Elle touche l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale, tou-te-s exposé-e-s à des conditions de travail pathogènes. Ces enseignant-e-s qui subissent l’extrême dégradation de leurs conditions de travail mettent fin à leur calvaire professionnel en s’ôtant la vie.
Ces derniers mois, plusieurs départements comme le Val d’Oise, l’Hérault ou les Alpes de Haute-Provence ont été endeuillés par des suicides en lien avec le travail.
Lundi 23 septembre, le suicide de cette directrice est encore un suicide de plus et de trop.
Face à ces suicides, le ministre n’apporte aucune solution. Bien au contraire, ses réformes délétères dégradent les conditions de travail des collègues.

SUD éducation a interpellé les autres organisations syndicales afin d’approfondir un travail unitaire sur les suicides liés au travail.

SUD éducation exige que le ministre communique les chiffres qui permettraient de prendre conscience de l’ampleur des suicides dans l’éducation nationale.

SUD éducation revendique :
- le droit des collègues de s’absenter pour assister aux obsèques
- la reconnaissance immédiate des suicides liés au travail
- que chaque suicide soit porté sans délai à la connaissance d’un CHSCT et des organisations syndicales
- la fin du management pathogène, cause directe de la souffrance au travail et du suicide des personnels.

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1er degré : Une autre école

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Un 4 pages de SUD éducation
dimanche 15 septembre 2019

Une autre école :
Une école pour toutes et tous, une place pour chacun et chacune : moins d’élèves par classe !
Une école publique, laïque et gratuite.
Des méthodes et des programmes adaptés, qui favorisent l’expérimentation, l’esprit critique, la coopération et qui réaffirment la dimension polytechnique et l’importance de tous les enseignements.

Une évaluation au service des élèves et des personnels, opposée à toute idée de compétition et de concurrence.
Une école adaptée aux tout petits et aux toutes petites : la reconnaissance de la spécificité de l’accueil et de l’encadrement en classes maternelles.
Une organisation du temps scolaire repensée, débarrassée du zonage des vacances scolaires, qui prenne en compte les besoins des enfants sur la journée, sur la semaine, mais aussi sur l’année, tout en respectant les statuts des personnels. Un temps de classe différencié et adapté à l’âge des enfants.
L’égalité sur tout le territoire, y compris dans les zones prioritaires, rurales et outre-mer…
Un financement équitable des écoles et du service public d’éducation, indépendant des inégalités entre les communes. L’abolition du financement public de l’enseignement privé.
Un droit des élèves à la continuité de l’enseignement : remplacements systématiques et stables par des personnels titulaires.
Une école qui lutte contre toutes les formes de discrimination et qui revendique et assure l’égalité filles-garçons.
Une prise en charge de la difficulté scolaire par l’éducation nationale sur le temps de classe, des réseaux d’aide complets et des personnels spécialisés partout.
Des moyens matériels et humains conséquents : plusieurs enseignant-es formé-es et du personnel médico-social dans chaque classe si besoin, pour une scolarisation de tou-tes les élèves dans une dimension inclusive.
Une organisation du temps scolaire qui permette plus d’adultes que de classes : 18 heures devant les élèves et 6 heures de concertation.

 

Pour l’amélioration de nos conditions de travail

Ne restons pas isolé-es !

 Travaillons en équipe ! Nous sommes de plus en plus isolé‑es dans nos classes, le travail en équipe est trop souvent mis de côté. Pourtant c’est bien là que l’on doit trouver des solutions à des pratiques managériales néfastes pour les personnels et les élèves.
 Revendiquons des moyens pour l’école inclusive : des personnels spécialisés, des formations, du temps de concertation entre les différents professionnels, des réseaux d’aide partout ! L’enseignant‑e de demain devra-t-il/elle être seul‑e à gérer les difficultés ? Comment ne pas faire le lien entre cette dégradation du métier et la disparition programmée des RASED ?
 Exigeons le recrutement de médecins et d’infirmier‑es scolaires en nombre suffisant.

Redonnons sens à notre métier !

 Du temps pour les équipes : refusons d’être en permanence dans l’urgence, pour ne pas dire dans le stress imposé par une surcharge administrative et une surveillance accrue des personnels par leur hiérarchie. Réclamons du temps de concertation réel (18 h devant élèves, 6 h de concertation).
 Privilégions la pédagogie : luttons contre l’alourdissement des tâches administratives et des mesures de notre ministère (méthodes traditionalistes et vision étriquée de la pédagogie).
 Dénonçons les économies de moyens, humains et matériels, facteur de surcharge de travail et de souffrance (mesure très médiatique des classes dédoublées à moyens constants, non-remplacements qui deviennent la norme et banalisation du recours aux contractuel‑les).
 Exigeons une formation initiale réelle ! Le recrutement après la licence et formation de 2 ans rémunérée en tant que fonctionnaire stagiaire.
 Une formation continue choisie par les personnels et sur temps de travail.

Renforçons le collectif !

 Conseil des maîtres et des maîtresses renforcé : ne restons plus isolé‑es dans nos classes ! C’est en équipe que l’on trouve des solutions à l’oppression d’une gestion de plus en plus autoritaire et bureaucratique.
 Les collègues chargé-es de la direction ne sont pas nos supérieur‑es hiérarchiques : l’exercice de la direction d’école doit se faire dans un cadre collectif dont les modalités sont choisies par l’équipe enseignante.
 Pour une école démocratique ! Vers la direction collégiale ! La répartition des tâches permet une cohésion, dans une relation de travail horizontale. Le management à la mode libérale n’est pas une fatalité. La démocratie est une réalité qui se passe de hiérarchie.

Dénonçons la souffrance au travail !

 Utilisons les fiches du Registre Santé Sécurité au Travail (RSST) ! Grâce à son action syndicale pour faire connaître et utiliser ces fiches, SUD éducation a permis de rendre visible une partie de la souffrance au travail (coups, agressions verbales, menaces, pressions hiérarchiques, intimidation, infantilisation…).
 Exigeons une médecine de prévention par le recrutement massif de médecins de prévention, permettant des visites médicales régulières , comme l’impose la loi !

 

Contre la précarité

Arrêt du recrutement de contrats précaires !

L’Éducation nationale recourt massivement aux contrats précaires de droit public (contractuel‑les enseignant‑es ou agent‑es, AESH), de droit privé ou à des personnels sans contrat de travail (services civiques, stagiaires). De plus, nous assistons à une multiplication de statuts différents, avec un élargissement progressif des missions (enseignement, accueil des élèves en situation de handicap, appui éducatif…). Le recours massif à des embauches de contractuel-les pour assurer des missions de service public, comme à la poste ou à l’hôpital, montre une volonté du gouvernement de précariser l’emploi et de supprimer le statut de fonctionnaire.

Les contractuel-les enseignant-es

Nous dénonçons le recours à des contractuel‑les enseignant‑es pour assurer des missions de service public.
Nous revendiquons
 un droit des élèves à la continuité de l’enseignement : remplacements systématiques et stables par des personnels titulaires ;
 le recrutement en tant que fonctionnaire stagiaire des personnes sur la liste complémentaire du concours CRPE ;
 l’ouverture d’un nombre de postes au concours permettant de subvenir aux besoins réels de l’enseignement et une réduction significative des effectifs par classe ;
 une vraie formation des enseignant‑es avec deux années de formation rémunérée et une entrée progressive dans le métier.

Les personnels AESH (accompagnant les élèves en situation de handicap)

Nous revendiquons
 que le temps de concertation (avec les enseignant‑es, les parents, les équipes éducatives…) et de préparation soit pris en compte dans le temps de service ;
 le droit de pouvoir exercer à temps plein : en finir avec les temps partiels imposés !
 une augmentation de salaire ;
 que ces contrats donnent lieu à une réelle formation diplômante.

Les services civiques

Nous dénonçons le contournement par l’employeur des contraintes déjà maigres qui existent dans le droit public et dans le code du travail (temps de travail, salaire, droits sociaux, droits syndicaux…).
Nous revendiquons la création de postes nécessaires dans nos établissements et de réelles formations dans le cadre d’emplois statutaires.

Titularisation de toutes et tous les précaires, sans condition de concours, ni de nationalité ! À travail égal, salaire égal et statut égal !

Numéricole

L’outil numérique doit être utilisé pour le meilleur (la collaboration, le partage, l’ouverture au monde en favorisant les supports, les ressources et logiciels libres) et non le pire (la marchandisation, l’entrée des entreprises dans l’école, le flicage des élèves et des enseignant‑es, le remplacement des enseignant‑es par des enseignements virtuels en vidéo).
On assiste à une opération de propagande invasive destinée à vendre cette technique énergivore et chronophage au détriment de la santé, du développement et des apprentissages des élèves.

Le LSUN est un outil d’uniformisation et de formatage des pratiques professionnelles qui prive les personnels d’une partie de leur travail et du sens qu’ils et elles y attachent. Il constitue une surcharge de travail (opérations de saisie fastidieuses) et inquiète les personnels quant à la protection des données relatives aux élèves et à l’utilisation dangereuse qui pourrait en être faite par un nombre important d’institutions (police, justice, services sociaux et municipaux).
 Sud Education exige l’abrogation du LSUN pour s’opposer au fichage des élèves et défendre la liberté pédagogique des enseignant‑es.

 Dans le primaire et le secondaire, refusons de le renseigner et informons les familles de ses dangers !

Non au fichage des élèves !

Avec l’instauration de Base élèves (devenu ONDE « Outil Numérique pour la Direction d’Ecole), un identifiant unique par élève est attribué dès 3 ans et conservé dans une base de données numériques (RNIE) dans laquelle figurent des données personnelles sur l’enfant et sa famille dont on ignore la destination.
 SUD Education se bat pour l’abandon de tous les dispositifs de fichage et de contrôle en ligne : ONDE, Sconet, RNIE, ENT obligatoires, évaluations et résultats numérisés, LSUN, notes mises sur Internet.
 Nous voulons une éducation critique aux usages du numérique plutôt qu’une illusoire éducation par le tout numérique. L’école ne doit pas être un lieu où l’on habitue la population, dès le plus jeune âge, à la surveillance, au contrôle et au fichage.

Abandon des e-formations et retour à la formation en présentiel

En instaurant le système de formation numérique à distance « M@gistère », le ministère isole les personnels et s’éloigne de l’idée que nous nous faisons d’une formation digne de ce nom.
 SUD Education exige un retour à la formation continue « en présentiel » et sur le temps de service afin de réfléchir et travailler en coopération sur des thèmes choisis par les enseignant‑es.

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Nouveau décret sur la formation des enseignant-e-s durant les vacances scolaires : SUD éducation dénonce un décret autoritaire et une attaque contre les statuts et le temps de travail

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Communiqué de la fédération SUD éducation
lundi 9 septembre 2019

 

Le 6 septembre, le gouvernement a publié un décret qui crée une « allocation de formation pour les professeurs bénéficiant d’une formation pendant les périodes de vacance des classes », pour une période maximale de cinq jours.

Ce décret entérine la possibilité pour l’administration d’imposer une formation pendant les congés scolaires. Il s’agit d’une attaque de plus contre le temps de travail et le statut des personnels.

En réalité, le ministère contraint déjà bien souvent les enseignant-e-s à des formations obligatoires durant les vacances scolaires. C’est le cas pour certaines formations en lien avec la réforme du lycée général et technologique, comme celle imposée pour devenir enseignant en NSI en lycée (Numérique et sciences informatiques).

Si une allocation de 60 euros bruts par demi-journée est prévue, elle ouvre la porte à tous les abus de l’administration, car son versement n’est prévu que lorsque la formation a été suivie dans sa totalité. Un-e enseignante malade durant une telle formation de plusieurs jours perdrait non seulement une journée de salaire au titre de la carence de la sécurité sociale, mais aussi cette allocation.

Les suppressions de poste organisées par le ministère rendent plus difficile, voire dans certains endroits impossibles, les remplacements des enseignant-e-s partant en congé de formation. Plutôt que de créer les postes nécessaires, le ministère opte donc pour la même logique que la seconde heure supplémentaire imposée, le “travailler plus pour gagner plus”.

À rebours de ce projet autoritaire du ministre, SUD éducation défend une formation de qualité intégrée dans le service prévu par les statuts des personnels et fondée sur les échanges entre pair-e-s.

SUD éducation revendique l’abrogation de ce décret du 6 septembre portant sur l’allocation de formation pendant les congés. SUD éducation appelle les personnels à se mobiliser contre les attaques du gouvernement contre les statuts et les droits des fonctionnaires.

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Pour défendre vos droits, adhérez

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Pourquoi se syndiquer ?

Un syndicat, cela sert tout d’abord à défendre ses droits. Aujourd’hui, le management est partout, les conditions de travail se dégradent, les pressions hiérarchiques sont de plus en plus fortes. Les attaques sur les statuts, les droits, le temps de travail, la précarisation sont omniprésentes. Dans ce contexte, il ne faut pas rester seul-e face à ses difficultés ! Être syndiqué-e, c’est se donner les moyens d’être défendu-e. Un syndicat, cela sert à sortir de l’isolement, à créer du collectif, et à mener toutes et tous ensemble des luttes pour remporter des victoires  : par exemple gagner des moyens dans son collège ou dans son lycée, empêcher une fermeture de classe dans son école, ou encore combattre les politiques délétères du gouvernement.
Un syndicat, cela sert à ne pas se laisser faire ! Toutes et tous ensemble, nous sommes plus forte-s, et nous pouvons inverser la vapeur.

Pourquoi à SUD ?

SUD éducation est un syndicat de lutte et de transformation sociale. Un syndicat de lutte, cela signifie que les représentant-e-s SUD ne se laissent pas berner par d’illusoires négociations avec l’administration. À SUD, on considère que c’est par l’action collective que l’on réussit à gagner de nouveaux droits, ou à défendre nos conquêtes sociales. Pour nous, c’est l’action collective qui marche et qui est efficace ! Un syndicat de transformation sociale, cela signifie tout d’abord que l’école et la société telles qu’elles existent ne nous satisfont pas. S’il faut défendre l’école publique contre les attaques libérales et réactionnaires du gouvernement, il faut également revendiquer une autre école, publique, gratuite, laïque, émancipatrice et inclusive pour toutes et tous les élèves ! Pour cela, SUD éducation porte un ensemble de revendications cohérent, que vous découvrirez en quatrième page.
Mais l’école n’est pas hors de la société. Nous subissons les mêmes attaques que nos collègues, titulaires ou précaires, de l’ensemble de la fonction publique. Au-delà, le rouleau compresseur libéral et réactionnaire touche tou-te-s les salarié-e-s, du public comme du privé. C’est pour cela que SUD éducation fait partie d’une union syndicale interprofessionnelle, Solidaires, qui regroupe des syndicats du public comme du privé. Vouloir transformer la société, cela signifie combattre les inégalités sociales où elles se trouvent, le racisme, le sexisme, les LGBTIphobies, et lutter pour la justice climatique. Le modèle égalitaire et démocratique que l’on souhaite pour l’école et la société, SUD le pratique aussi dans son organisation : pas de permanent syndical à temps plein, limitation dans le temps et rotation des responsabilités, pour éviter d’avoir des représentant-e-s déconnecté-e-s de la base.

Qu’est-ce que fait SUD contre les réformes Blanquer ?

Le projet d’école de Blanquer est cohérent, et il faut le combattre dans son ensemble. C’est pour cela que SUD éducation a voté en Conseil supérieur de l’éducation contre la réforme du lycée professionnel, contre la réforme du lycée général et technologique, contre Parcoursup, contre la loi Blanquer. À chaque fois, notre mot d’ordre était « ni amendable, ni négociable, retrait du projet dans son ensemble ! ». SUD éducation a été en première ligne de toutes les mobilisations cette année, et ce dès l’automne contre les réformes des lycées et du bac. Dès le début de la mobilisation contre la loi Blanquer, SUD éducation a systématiquement porté les revendications des Assemblées générales des personnels et poussé dans l’intersyndicale pour de nouvelles journées de grève. En ce qui concerne la grève des examens, SUD éducation a appelé les personnels à la mettre en débat dès avril, a signé les appels intersyndicaux, et a appelé les personnels à la grève sur les jours d’épreuve, de correction sur site et de jury. La mobilisation contre la loi Blanquer a payé : abandon des EPSF, du projet de donner un statut de supérieur-e hiérarchique au directeur ou à la directrice d’école, du projet d’interdire les sorties scolaires aux mères voilées ou de celui de retirer des allocations aux familles d’élèves décrocheurs-ses. Mais le reste de la loi, ainsi que les réformes des lycées, du Bac ou encore Parcoursup restent intactes. Il s’agit de reprendre en cette rentrée la mobilisation contre le projet d’école libéral et réactionnaire du ministère dans son ensemble. Et pour cela, il nous faut un outil indispensable, un syndicat au service des luttes et des personnels : dès la rentrée, adhérez à SUD éducation.

Que revendique SUD ?

1 - L’abrogation de la loi ORE (Orientation et réussite des étudiant-e-s) et de Parcoursup, de la réforme du lycée et du baccalauréat, de la réforme du lycée professionnel

2 - La défense du statut de la fonction publique et la lutte contre la précarité :

  • Le retrait du projet de loi sur la transformation de l’État
  • La titularisation sans condition de toutes et tous les précaires

3 - l’abrogation de la loi Blanquer

4 – Une baisse du temps de travail :

  • Un temps de service global pour l’ensemble des enseignant-e-s du 2nd degré de 14 h cours/élèves + 3 h de concertation/travail en équipes & 18 heures devant élèves + 6 heures de travail en équipe dans le premier degré
  • 1/9e de minoration de services pour tous les personnels de l’éducation prioritaire

5– Une baisse des effectifs par classe :

  • 20 élèves maximum par classe, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA.

6 –L’augmentation des salaires :

  • Une augmentation des salaires pour tendre vers l’égalité salariale
  • Un salaire minimum à 1700 euros nets pour toutes et tous
  • L’alignement du régime indemnitaire et de prime des précaires sur celui des titulaires (par exemple prime REP et REP+ pour les AED et AESH)

7 –Pour nos retraites :

  • retrait du projet de réforme des retraites
  • annulation de toutes les décotes
  • Un départ à la retraite à 60 ans sur la base de 75% du meilleur revenu, pour aller vers un départ à 55 ans sans conditions

N’hésitez plus, adhérez à SUD éducation !

 

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