Journée de mobilisation du 10 novembre !
Rédigé par SUD éducation 02 -ça bouge dans l'Aisne,
toutes les infos ici
ça bouge dans l'Aisne,
toutes les infos ici
Ce communiqué a été publié le 16/10/2020
Un enseignant d’un collège des Yvelines a été décapité en fin d’après-midi, ce vendredi 16 octobre. D’après une publication revendiquant l’attentat sur les réseaux sociaux, l’assassinat ferait suite à un cours de l’enseignant sur la liberté d’expression, utilisant les caricatures de Mahomet faites dans Charlie Hebdo.
SUD éducation exprime son horreur face à cet assassinat et adresse ses pensées à ses proches, ses collègues, ses élèves, sa famille. La douleur de perdre un proche, un professeur, un collègue est insupportable, particulièrement dans de telles conditions.
Les enseignant-e-s doivent pouvoir aborder les différents sujets du programme en classe en utilisant les supports pédagogiques qui leur paraissent pertinents sans avoir à craindre des représailles, sans même parler des menaces sur leurs vies. À ce titre, l’ensemble des enseignant-e-s se montrent solidaires des proches de notre collègue, de sa famille, de ses élèves, de ses collègues.
A l'attention des personnels
Suite aux révélations du site Reporterre et de l'Obs sur la présence de zéolithe d'argent dans les masques distribués aux personnels, Sud Éducation Aisne vous invite à faire un dépôt dans le Registre Santé et Sécurité au Travail, présnet au sein de votre établissment, le demander à l'accueil ou à votre circo.
Voici un exemple dont vous pouvez vous inspirer:
"J'ai appris par l'intermédiaire d'un article du site d'information Reporterre le 13 octobre 2020 que les masques distribués aux personnel de l'éducation nationale étaient traités au zéolithe d'argent.
Ce biocide est considéré comme potentiellement toxique pour la santé humaine.
Je porte ce masque devant mes voies respiratoires 4/5 jours par semaines et 6/7/8 heures par jour."
Pour rappel le RSST est un document à valeur juridique essentielle pour alerter l’administration sur tous les problèmes relatifs à la santé et à la sécurité des personnels et usagers, mais c’est également un outil de lutte sur la question des conditions de travail.
Le voici, le voilà : le télécharger ici
bonne lecture, bonnes luttes !
Mise à jour au 16 septembre 2020
L’article 2 du décret n° 2020-1098 du 29 août 2020 indique que :
Sont regardés comme vulnérables […] les patients répondant à l'un des critères suivants et pour lesquels un médecin estime qu'ils présentent un risque de développer une forme grave d'infection au virus SARS-CoV-2 les plaçant dans l'impossibilité de continuer à travailler :
1° Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
2° Etre atteint d'une immunodépression congénitale ou acquise :
- médicamenteuse : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;
- infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;
- consécutive à une greffe d'organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
- liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;
3° Etre âgé de 65 ans ou plus et avoir un diabète associé à une obésité ou des complications micro ou macrovasculaires ;
4° Etre dialysé ou présenter une insuffisance rénale chronique sévère.
Si vous répondez aux critères, prévus par l’article 2 du décret n°2020-1098, il faut :
Les autorisations d’absence peuvent être circonscrites dans le temps, mais doivent être renouvelées sans limite de temps tant que les textes réglementaires actuels sont en vigueur.
La circulaire relative à la prise en compte dans la fonction publique de l’Etat de l’évolution de l’épidémie de covid-19 du 31 août 2020 prévoit des dispositions particulières pour les personnels qui ne sont pas cités dans le décret n°2020-1098, mais qui sont tout de même évoqués par l’avis du 19 juin 2020 du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP).
Il s’agit par exemple de personnels souffrant :
ou des femmes entrant dans le troisième trimestre de leur grossesse.
Si vous correspondez à ces critères :
→ La fourniture de masques chirurgicaux, un pour chaque tranche de quatre heures
→ “l’aménagement de son poste de travail (bureau dédié ou limitation du risque avec, par exemple, un écran de protection, limitation du contact avec le public ou, à défaut, écran de protection, distanciation physique assurée, renouvellement d’air adapté”.
Si ces mesures ne sont pas prises rapidement, n’hésitez pas à contacter SUD éducation.
Pour mémoire, les symptômes de la Covid listés par l’assurance-maladie sont les suivants :
En cas de symptômes, il faut :
En cas de diagnostic positif :
5/ J’ai été en contact avec une personne diagnostiquée Covid-19, que dois-je faire ?
Pour l’assurance-maladie, un cas contact est une personne qui, en l’absence de mesures de protections :
- a partagé le même lieu de vie que le cas confirmé ou probable ;
- a eu un contact direct avec un cas, en face à face, à moins d’1 mètre, quelle que soit la durée (ex. conversation, repas, flirt, accolades, embrassades). En revanche, des personnes croisées dans l’espace public de manière fugace ne sont pas considérées comme des personnes-contacts à risque ;
- a prodigué ou reçu des actes d’hygiène ou de soins ;
- a partagé un espace confiné (bureau ou salle de réunion, véhicule personnel ...) pendant au moins 15 minutes avec un cas ou étant resté en face à face avec un cas durant plusieurs épisodes de toux ou d’éternuement.
On n’est donc pas concerné-e tant que la personne avec qui vous avez été en contact n’est pas diagnostiquée positivement, même si elle est en isolée à titre préventif.
Si l’on apprend qu’une personne avec laquelle on a été en contact rapproché est diagnostiquée Covid-19 (soit parce qu’elle vous en informe directement, soit parce que la CPAM vous en informe), il faut :
La foire aux questions du ministère mise à jour le 15 septembre, indique que :
Les élèves et personnels identifiés comme contacts à risque ne sont pas accueillis dans l’établissement jusqu’au résultat négatif d’un test RT-PCR réalisé 7 jours après le dernier contact avec le cas confirmé.
Pour SUD éducation, il est inacceptable que les personnels qui seraient contaminé-e-s par la Covid-19 soient placées en congé de maladie avec application du jour de carence, alors que les personnels placés en ASA ou en télétravail ne se le voient pas appliquer. Le jour de carence que le gouvernement a rétabli le 11 juillet 2020 pour les congés-maladie doit être supprimé sans délai pour permettre aux agent-e-s malades de ne pas perdre une journée de salaire.
Je suis enseignant-e, quelle forme doit prendre le télétravail ?
La circulaire DGRH du 14 septembre 2020 prévoit que le télétravail n’est possible dans le second degré que si les élèves peuvent être présent-e-s dans une salle de l’établissement avec les dispositifs techniques le permettant, et un-e autre professionnel-le dans la salle comme un-e AED. Dans tous les autres cas (premier et second degrés), le télétravail ne prend la forme que de « continuité pédagogique ».
La circulaire DGRH du 14 septembre 2020 indique que dans le cas de fermetures d’établissement ou de classe, de crèche, ou si l’enfant ne peut être accueilli pour des raisons médicales ou bien est cas contact, les parents « peuvent être autorisés à exercer en télétravail ». Pour SUD éducation, il est évident que cela signifie que les enseignant-e-s dans cette situation ne doivent mettre en œuvre que la « continuité pédagogique ».
Si cela n’est pas possible, la circulaire prévoit l’octroi d’autorisations spéciales d’absence.
Il faudra présenter une attestation de l’établissement de l’enfant ou un certificat médical, et une attestation sur l’honneur indiquant que la famille ne dispose pas d’autre solution de garde.
Le gouvernement a annoncé publiquement son intention de rendre le dispositif applicable rétroactivement au 1er septembre.
En cas de difficulté, n’hésitez pas à contacter SUD éducation.
Combien de temps dois-je garder mon enfant ?
La foire aux questions du ministère de l’Éducation nationale indique :
Les élèves et personnels identifiés comme contacts à risque ne sont pas accueillis dans l’établissement jusqu’au résultat négatif d’un test RT-PCR réalisé 7 jours après le dernier contact avec le cas confirmé.
Les responsables légaux des élèves doivent attester sur l’honneur de la réalisation du test dans les délais prescrits (7 jours après le dernier contact avec le cas confirmé) et du résultat négatif de celui-ci. En l’absence d’une telle attestation, l’éviction scolaire est maintenue jusqu’à sa production et pour une durée maximale de 14 jours.