TOUTES ET TOUS AU CÔTÉ DES CHEMINOTS EN ATTENDANT LA RENTRÉE !

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Communiqué du syndicat SUD éducation 02

vendredi 20 décembre 2019

 

Les enseignants ne baissent pas les armes et attendent avec impatience la rentrée scolaire pour reprendre la lutte : gréver, manifester, organiser des AG, tenir des piquets de grève, bloquer, démissionner de certaines missions (professeurs principaux, référents en tout genre, ...).

 

En attendant, Sud Éducation 02 vous appelle, ainsi que votre entourage, à venir soutenir les cheminots grévistes. Il n’y a pas de trêve pour eux, il ne doit pas y en avoir pour nous !


Rassemblement  lundi 23 décembre à 11 heures, devant la gare de Tergnier aux côtés des cheminots

Manifestation départementale le 28 décembre à 10 heures à l'appel de l'intersyndicale locale,

RDV à 10h00, place de la gare

 

La caisse de grève des cheminots c'est ici : https://sudrail.fr/Caisse-de-greve-SUD-Rail

 

On ne lâche rien,

Non à la réforme des retraites Macron-Philippe !

communiqué de l'intersyndicale

communiqué de SUD éducation 02

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Ce mardi 17 décembre, une nouvelle étape dans le rapport de force a été franchie : il faut l’amplifier jusqu’à la victoire

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Communiqué de SUD éducation
mardi 17 décembre 2019
 

D’après nos remontées de terrain, la grève dans l’Éducation nationale est reconduite de façon largement majoritaire ce mardi 17 décembre. Pour un nombre important de personnels, cette journée s’inscrit dans un cadre de grève reconductible qui dure depuis le jeudi 5 décembre, selon des modalités variées. Ainsi, des Assemblées générales seront organisées ce jour à travers l’ensemble du territoire : SUD éducation appelle à ce qu’elles mettent en débat, et décident, la reconduction de la grève. 

Le gouvernement est aujourd’hui fragilisé : 
• le gouvernement et la majorité lancent des ballons d’essai sur la remise en cause de l’âge “pivot” à 64 ans, pour esquisser des pistes de sortie de la grève : il serait illusoire de croire que c’est l’entrée des syndicats d’accompagnement dans la mobilisation qui provoque ces atermoiements, c’est bien le blocage du pays par la grève reconductible qui fait trembler le patronat et le gouvernement à ses ordres ;
• dans l’éducation, les annonces du premier ministre n’ont trompé personne : les revalorisations promises seront loin de permettre un niveau de pension comparable au régime actuel, et elles seront surtout l’occasion pour le gouvernement de remettre sur la table la casse de nos droits (temps de travail, missions, congés) ;
• les révélations sur les multiples emplois de Delevoye - dont nous ne connaissons pas à ce stade l’ampleur - qui l’ont contraint à la démission démontrent les intérêts de classes communs entre le gouvernement et le patronat, qui convergent dans une réforme au service des capitalistes, et pas des salarié-e-s. Le gouvernement a perdu le peu qui lui restait de crédibilité quant à ses motivations à mener une réforme soi-disant nécessaire et au service de plus d’équité. 

Il s’agit maintenant de porter le coup de grâce, et d’obliger le gouvernement à retirer son projet de loi. Pour cela, il est nécessaire d’organiser les suites à la journée de grève d’aujourd’hui. 

Tout d’abord, de nombreuses AG décideront la reconduction demain, et jusqu’aux vacances. Ce temps libéré doit être utilisé pour tourner, produire du matériel, convaincre les collègues, organiser des actions et manifestations en convergence avec les autres secteurs mobilisés, notamment jeudi 19 et samedi 21 décembre. 

Au-delà, l’approche des fêtes de fin d’année fait peser une pression importante sur les grévistes des secteurs les plus bloquants, la SNCF et la RATP en tête. Les personnels de l’éducation étant alors en congés, la fédération SUD éducation les appelle à participer massivement aux actions interprofessionnelles et notamment à renforcer les liens avec les secteurs en grève reconductible. 

Enfin, la question se pose, pour de nombreux personnels, des perspectives pour la période suivant les vacances scolaires. En effet, en dépit de sa fébrilité, le gouvernement maintient pour l’instant son calendrier, avec une présentation du projet de loi en Conseil des ministres prévue le 22 janvier. Il reste, comme Alain Juppé en 1995, “droit dans ses bottes”. Il faut donc des perspectives concrètes de poursuite du rapport de force en janvier, par l’élargissement de la grève, générale et reconductible. 

Concrètement et à son échelle, la fédération SUD éducation s’engage d’ores et déjà sur plusieurs points, afin de favoriser une poursuite du mouvement au-delà de la fin des congés si cela s’avérait nécessaire : 
• un préavis de grève sera déposé pour toute la période scolaire jusqu’aux vacances d’hiver, couvrant l’ensemble des personnels ;
• appelle les personnels du 1er degré à envoyer une déclaration d’intention de grève couvrant la période de janvier-février ;
• la caisse de grève mise en place par SUD éducation est accessible à l’adresse caissedegreve.sudeducation.org

Poursuivre l’ancrage et l’élargissement de la grève, nécessite de poursuivre la mobilisation sur la fin de la période scolaire et pendant les vacances en lien avec les autres secteurs mobilisés, ainsi qu’une prochaine étape, de grève et de manifestations massives, dès la semaine de la rentrée. C’est cela qui permettra d’amplifier un rapport de force à même d’obtenir satisfaction sur la revendication centrale de ce mouvement : le retrait du projet Macron-Delevoye ! C’est ce mandat que portera SUD éducation dans la prochaine rencontre de l’intersyndicale de l’Éducation nationale, mercredi 18 décembre au matin. 

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Suite aux annonces du premier ministre : l’objectif, c’est plus que jamais d’obtenir le retrait, par la grève et sa reconduction !

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Les organisations CGT Éduc’action – FSU – SUD Éducation – SNALC - FAEN appellent l’ensemble des personnels à poursuivre et renforcer la grève. Elles soutiennent les assemblées générales qui décident la reconduction de la grève. Elles appellent à organiser et à participer aux actions locales du 12 décembre, puis du week-end, et à faire du 17 décembre une nouvelle journée interprofessionnelle massive de grève et de manifestations.

Durant la fin de la semaine, le jeudi 12 décembre et le week-end auront une grande importance dans l’amplification de la mobilisation. La grève doit être utilisée pour organiser des manifestations, tourner, diffuser du matériel, entraîner toujours plus de collègues dans la grève, préparer les manifestations, organiser des Assemblées générales et converger avec les autres secteurs professionnels en grève à travers notamment des actions de blocage économique.

Dans le cadre de la construction de la grève générale interprofessionnelle pour l’obtention de l’abandon du projet de loi, il s’agit également de frapper un grand coup, à travers une véritable démonstration de force à même de faire vaciller le gouvernement et le patronat : dans cette perspective, le mardi 17 décembre doit être une réussite : soyons massivement en grève et en manifestations.

Mardi 17 décembre auront lieu 5 manifestations dans notre département :

  • –      Château-Thierry16h30, RDV au départ de la gare ;
  • –      Laon10h00, RDV devant la gare ;
  • –      Saint Quentin15h00, RDV place Longueville (près de l’Aisne Nouvelle) ;
  • –      Soissons11h00, RDV rue de Villeneuve (face à la Carsat)
  • –      Hirson, 14h00, RDV rond point rue de Charleville

Déclaration d'intention de faire grève à envoyer à votre IEN avant samedi minuit  (il y a juste la date du 17 à rajouter) ici :

Tract commun intersyndical départemental pour la mobilisation du 17 décembre ici :

 

 

 

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Les personnels massivement en grève ce 10 décembre : on continue jusqu’au retrait du projet Macron-Delevoye !

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Communiqué de la fédération SUD éducation
mardi 10 décembre 2019

 

Ce mardi 10 décembre, la reconduction de la grève est forte chez les personnels de l’éducation. Les personnels ont compris que seul un mouvement reconductible massif permet de construire un rapport de force avec le gouvernement à même de nous permettre de gagner nos revendications.

Les différentes annonces des ministres Blanquer et Attal, n’ont pas trompé les personnels.
Et pour cause, les revalorisations annoncées :
- représentent un montant ridicule, de l’ordre de 30 euros bruts mensuels par personnel ;
- seraient majoritairement constituées de primes et exigées en échange d’une augmentation du temps de travail, à l’image de la seconde heure supplémentaire imposée par Blanquer dans le second degré et les formations imposées pendant les vacances ;
- ne concernent que les personnels touchés par la contre-réforme des retraites, c’est-à-dire les personnels nés à la génération d’application du régime prévu.

Les annonces faites par le premier ministre concernant la réforme des retraites prévues mercredi peuvent donc être largement anticipées dans notre secteur. Les personnels l’ont bien compris, ils ont tout à y perdre, et c’est la raison pour laquelle ils ont reconduit la grève dans de nombreux établissements depuis jeudi 05 décembre.

Le mot d’ordre porté par SUD éducation est simple : il s’agit d’obtenir l’abandon pur et simple du projet de contre-réforme Macron-Delevoye, et de gagner nos revendications pour un meilleur système de retraite pour tous et toutes. SUD éducation revendique évidemment des augmentations de salaire pour l’ensemble des personnels, mais cela ne peut en aucun cas servir de caution à la mise en œuvre de ce projet de contre-réforme.
Des AG sont organisées sur l’ensemble du territoire, votant largement la reconduction. La date du jeudi 12 décembre doit être un prochain moment d’élargissement et d’ancrage de la grève reconductible. C’est ce que SUD éducation portera dans la prochaine intersyndicale éducation qui se tiendra mercredi 11 au matin. La grève doit être utilisée par les personnels pour tourner, diffuser du matériel, préparer les manifestations, organiser des Assemblées générales et converger avec les autres secteurs professionnels en grève à travers notamment des actions de blocage économique.
Pour permettre à toutes celles et ceux qui le peuvent de soutenir les personnels de l’éducation dans leur mobilisation, SUD éducation a ouvert une caisse de grève. Celle-ci a vocation à être complémentaire avec les caisses de grève déjà existantes localement où dans d’autres secteurs.
SUD éducation a également déposé un préavis de grève couvrant l’ensemble des personnels jusqu’aux vacances scolaires, et déposera un préavis les couvrant au-delà des vacances jusqu’au retrait pur et simple du projet Macron-Delevoye.

Le gouvernement est aujourd’hui clairement fragilisé, et la proximité de Delevoye avec le monde de l’assurance achève de le discréditer aux yeux de l’opinion. D’après les sondages, le soutien à la grève est très majoritaire dans la population. Des secteurs de plus en plus nombreux rejoignent la grève ou se mettent en grève reconductible. Le rapport de force est en notre faveur, continuons le combat jusqu’à la victoire !

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Grève reconductible - mode d’emploi

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Analyse de la fédération SUD éducation
vendredi 6 décembre 2019

 

De nombreuses informations fausses et des rumeurs circulent sur les prélèvements pour journée de grève. Trentième indivisible, week-ends, reconduction… SUD éducation fait le point.

La règle du trentième indivisible

Pour les agent-e-s fonctionnaires ou contractuel-le-s de droit public dans notre secteur, la règle est simple : dès la première minute de grève dans une journée, l’administration peut prélever 1/30e du salaire.
L’administration peut donc prélever un trentième du salaire par jour de grève.

Et quand on reconduit ?

Ce que dit l’arrêt Omont du Conseil d’État du 7 juillet 1978 (appliqué par la circulaire du 30 juillet 2003 dans la fonction publique) :

« En l’absence de service fait pendant plusieurs jours consécutifs, le décompte des retenues à opérer sur le traitement mensuel d’un agent public s’élève à autant de trentièmes qu’il y a de journées comprises du premier jour inclus au dernier jour inclus où cette absence de service fait a été constatée, même si, durant certaines de ces journées, cet agent n’avait, pour quelque cause que ce soit, aucun service à accomplir »

Comment le texte s’applique

Je fais grève le vendredi et je reprends le lundi mon service. Je fais grève le mardi.

L’administration me décompte 1/30e pour le vendredi. Comme j’ai repris mon service le lundi, le week-end n’est pas compris dans la grève. L’administration de prélève 1/30e le mardi.

Je fais grève le jeudi et le vendredi, je reprends mon service le lundi.

L’administration me décompte 1/30e pour le jeudi, et 1/30e pour vendredi.

Je fais grève le mardi, je n’ai pas de service le mercredi, je fais grève le jeudi.

L’administration me décompte 1/30e du début à la fin de mon absence constatée : je perds donc 3 trentièmes.

 
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